Crise sanitaire et crise économique, la pandémie de Covid-19 a bouleversé les modes de vie, les relations aux autres et à l’environnement de milliards de personnes. Depuis mars 2020, la gestion de crise à l’hôpital, les distanciations sociales, le port systématique du masque, le télétravail généralisé… affectent durablement le quotidien de la planète.
Les économistes, gestionnaires, sociologues, psychologues, ergonomes, chercheurs en sciences de l’information et de la communication qui composent l’Institut Interdisciplinaire de l’Innovation (i3) ont mis leurs expertises de l’innovation au service du décryptage de la crise sanitaire et sociale.
Les chercheurs d’i3 se sont penchés sur les effets sociaux et économiques de cette crise : rapport sur le management du système hospitalier français, mis à disposition de la war room d’un hôpital d’outils de conception pour mettre en place des réponses créatives, réflexion sur le travail à distance, étude sur les effets du couvre-feu en Allemagne, enseignement à distance, port du masque, relations clients fournisseurs au temps du confinement, participation citoyenne à la gestion de crise, inégalités digitales au temps de la pandémie, la Covid-19 et le bouleversement du paysage des applis… sont quelques-uns des nombreux sujets traités par les chercheurs d’i3 lors de travaux menés sur le terrain pendant cette crise sans précédent.
Leurs réflexions ont fait l’objet de nombreuses publications.
Les chercheurs d’i3 sont aussi impliqués dans des projets d’étude des effets de la pandémie. Le projet EXPERCRISE, volet français d’un projet international, coordonné par deux chercheurs américains – Sheila Jasanoff (Harvard Kennedy School) et Stephen Hilgartner (Cornell University), est supervisé par Brice Laurent chercheur CSI-Mines ParisTech. Le projet national MESCOV consacré aux médias sociaux lors de la crise Covid-19 est coordonné par Caroline Rizza, enseignante chercheuse à Télécom Paris. Il a pour partenaire l’Ecole des Mines d’Albi-Carmaux (Ecole de l’IMT). Ce projet a reçu un avis favorable du Comité analyse, recherche et perspective (CARE) et une subvention du Ministère de l’enseignement supérieur.